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Catégorie : Voyage

Woofing en Allemagne : ce que j’ai appris entre Rostock et Hambourg

Bonjour,

Je reviens tout juste de vacances, durant lesquelles j’ai eu l’occasion de visiter le jardin de Didier Helmstetter, Strasbourg, Kehl, Rostock et Hambourg.

Malheureusement, je n’ai plus de photos de Strasbourg ni du jardin de Didier Helmstetter à cause d’un souci avec mon téléphone. Le jardin, d’ailleurs, m’a surpris par sa taille : je l’imaginais beaucoup plus grand.

Pendant mon séjour, je mangeais souvent à Strasbourg et je traversais le pont pour écouter de la musique à Kehl, la ville allemande juste en face.

Voici la Rathaus de Rostock — c’est-à-dire la mairie, en français.

Petite anecdote à retenir si vous visitez la ville : évitez de manger dans la rue ! J’ai été attaqué par une mouette qui convoitait ma pizza. Elle m’a littéralement poussé dans le dos avec ses pattes… et ma pizza a fini au sol.

Voici une porte de la ville que j’ai trouvé sympathique et des grosses fraises mais je vous en expliquerais plus loin.

Je suis donc allé à Rostock pour faire du Wwoofing, c’est-à-dire travailler — ici dans le maraîchage — en échange du logement et des repas.

Voila où je prenais mon petit déjeuner :

Mais voila le logement la douche et les toilettes .

A noter que les toilettes sont bien plus confortable que la douche .

Le logement était un Bauwagen, une sorte de caravane censée être gemütlich (confortable), mais qui s’est révélée plutôt ungemütlich. Le sommier était si dur qu’il me faisait mal aux jambes, et le chauffage consistait en un petit poêle que je devais allumer moi-même — ce qui me prenait parfois deux heures. Une fois en marche, il chauffait… beaucoup trop.

Quant à la douche, elle était en extérieur, dans un style très « nature »… comprenez : une douche pour naturistes ou pour les sangliers. Comme je ne suis ni l’un ni l’autre, j’ai préféré aller me laver dans la piscine municipale d’à côté — quand elle était ouverte.

Finalement, j’ai décidé de partir à cause de ce manque de confort, notamment l’absence réelle de douche. Et sans douche, difficile de travailler. J’ai donc terminé mon séjour à Hambourg.

Pendant mon séjour à Rostock, je suis allé visiter Karl’s Erlebnis-Dorf, un lieu surprenant consacré à la fraise. À mi-chemin entre parc d’attractions et immense centre commercial, c’est un véritable temple de la fraise à l’allemande.

L’entrée est gratuite, mais la plupart des attractions sont payantes. .

Pour l’année prochaine j’aimerais faire poussé ces plants de fraisiers dans mon potager .

Et voici les images d’Hamburg , une très jolie ville qui ressemble au dessin animé de Belleville . Une ville qui est très hautes du fleuves .

Voyage à Prague

Voici la ville de prague la nuit

Je vais vous la faire visité de jour .

Voici la première chose que j’ai vu de prague quand je suis sorti du métro

Le tramway de Prague avec sont coté ancien pays soviétique.

La tour Eiffel au fond mais je crois que le plus jolie c’est l’image d’action au premier plan.

Voici le pont Charles

le pont charle

Pourquoi je suis allé à Prague

J’aime l’histoire, et particulièrement l’histoire allemande récente, celle des quarante dernières années. Je suis allé à Prague pour voir l’ambassade d’Allemagne. En 1989, avant la chute du mur de Berlin, de nombreux Allemands de RDA se sont enfuis en passant par Prague. L’ambassade a alors été ouverte et a délivré des laissez-passer pour permettre à ces personnes de rejoindre Munich, en Allemagne de l’Ouest, par train.

Il faut comprendre ce que cela représente, pour tout un peuple, de quitter son pays afin de trouver la liberté. Beaucoup de gens se sont donc réfugiés dans le parc de l’ambassade d’Allemagne à Prague.

La porte du Botschaft

Encore un peu d’histoire , très vite prague fut occupé par les allemands début 1939.

Voici donc quelque chose d’intéressant, et pas vraiment drôle, mais c’est aussi notre histoire.
Ces pierres carrées que l’on peut trouver un peu partout en Europe sont appelées Stolpersteine (pierres d’achoppement). Elles marquent les lieux où des Juifs ont été arrêtés, avant d’être déportés vers les camps de concentration et d’extermination.

Mais il y a aussi une face plus controversée de cette initiative. L’artiste qui a créé ces pierres a déposé un brevet et gagne beaucoup d’argent grâce à elles, sans reverser de fonds à des œuvres caritatives ou à des fondations liées à la mémoire de la Shoah.

J’aime manger